Votre enfant a assisté à un spectacle au Quatrain et rencontré les artistes ? Il a participé à un atelier compostage ou réduction du gaspillage alimentaire ? Il va apprendre à régler son vélo et à se déplacer en sécurité ? Toutes ces interventions – réalisées par les équipes de l’Aggloh! ou des partenaires – sont le fruit d’une politique menée par Clisson Sèvre et Maine Agglo auprès des plus jeunes. La collectivité est en effet aux côtés des écoles maternelles et élémentaires du territoire pour venir compléter les enseignements par des interventions thématiques. Chaque école peut se saisir de ces projets et l’adapter à son projet d’établissement ou d’année. « Nous souhaitons donner à chaque enfant un égal accès à des savoirs et des compétences que nous jugeons fondamentales. Qu’il s’agisse d’apprendre à nager, de se déplacer à vélo, mais aussi d’aiguiser son sens critique ou d’apprendre à exprimer ses émotions au travers de son corps. Ce sont autant de clés qu’il nous semble important de donner aux jeunes générations pour les préparer à devenir adultes », explique Jean-Guy Cornu, Président de Clisson Sèvre et Maine Agglo.

Développer la culture vélo
C’est la nouveauté de l’année scolaire 2025-2026. Les ateliers Savoir rouler à vélo ont fait leur apparition dans les écoles élémentaires du territoire, une nouvelle pierre dans la politique de promotion des mobilités douces. Trois types d’ateliers ont ainsi été imaginés avec l’association La Solid pour les 1 300 élèves du CP au CM2 formés cette année. L’école Gustave Roch d’Aigrefeuille sur-Maine fait partie des premiers établissements à recevoir le programme. « Certains enfants savent déjà rouler à vélo, mais tous ne maîtrisent pas les déplacements. C’est un rendez-vous privilégié pour apprendre dehors et se responsabiliser. Leur vocabulaire s'enrichit aussi : les sorties à vélo sont l’occasion d’apprendre de nouveaux mots, de nouvelles notions », partage Laëtitia Leroy-Ruiz, enseignante en CM2.

Prévenir les noyades
Au sortir de l’école primaire, nos écoliers savent également nager, ou plus exactement se sauver en cas de danger. C’est un objectif de santé publique, réaffirmé par l’Etat, que de réduire les noyades des plus jeunes, en recrudescence après le Covid. Avec ses deux équipements aquatiques, l’Aggloh! a accueilli l’an passé 1 934 élèves du CE1 au CM1. L’objectif pour l’équipe de maitres-nageurs sauveteurs est de transmettre les fondamentaux de la natation. « On ne travaille pas la technique de nage pure. On fait en sorte que l’enfant se sente à l’aise dans l’eau, qu’il se rassure, et intègre des automatismes qui lui seront précieux face à une difficulté », explique Léa Joyeux, cheffe de bassin à Aqua’val Maine. A l’issue du cycle de natation, l’élève valide ainsi son attestation de savoir nager en sécurité.

Former les citoyens de demain
L’Aggloh! a ainsi missionné l’association La Cicadelle pour mener dans les écoles des ateliers sur la réduction des déchets à la source, le gaspillage alimentaire et le compostage. « On passe systématiquement par le jeu pour intéresser les enfants. On les invite à s’interroger sur la fabrication des objets qu’ils jettent, pour leur faire prendre conscience que chaque objet a nécessité le prélèvement de matières premières », explique Titouan Doussin, animateur à La Cicadelle.

S’exprimer par l’art
C’est également du côté de l’art vivant que l’Aggloh! conduit une action ambitieuse. Près de 1 200 élèves du territoire vont assister cette année à un spectacle de la saison culturelle scolaire BRAVOH! et près de 1 000 d’entre eux suivront un parcours d’éducation artistique et culturelle. Il s’agit de prolonger l’expérience de spectateur par une rencontre avec les artistes ou la découverte d’une discipline (danse, marionnettes, théâtre …). En fonction des souhaits des équipes enseignantes et du projet d’année, chaque établissement colore son parcours. La différence, le harcèlement, l’égalité hommes-femmes, … font partie des sujets que les classes ont déjà travaillés au travers de ces parcours artistiques.

Et cela ne s’arrête pas là ! L’Aggloh! finance également des interventions musique et/ou danse, réalisées par les écoles de musique Vibrations et Partition à 4, qui peuvent compléter, ou non, des spectacles de la saison. Cette année, 2 217 enfants vont les vivre. « On crée avec les enseignants des projets qui servent les thématiques citoyennes travaillées avec les enfants, comme le bien vivre ensemble, le respect de soi et des autres, l’environnement ... Les projets mixtes sont une vraie richesse pour appendre la musique par le corps et inversement. Cela donne lieu à des collaborations ambitieuses et très stimulantes », souligne Amélie Rinaldo Rivoual, directrice de Vibrations. Et Anne Ledru, directrice de Partition à 4, d’ajouter : « On donne la possibilité aux enfants d’exprimer leurs émotions par leur corps. On accompagne leur construction pour qu’ils se sentent bien dans leur corps et dans leur tête, bien avec eux-mêmes et avec les autres. »